Indispensables associations

A Halluin, la vie associative a toujours été un élément clé de la richesse locale. Il n'est pas rare d'entendre des habitants d'autres communes exprimer leur étonnement face à cette diversité et à cette dynamique. Personnellement, je suis convaincu que cette particularité trouve ses racines dans l'Histoire de la ville, dans les mouvements sociaux et dans une transmission intergénérationnelle.

Il est dès lors essentiel de saluer l'engagement des associations halluinoises, qu'elles soient culturelles, solidaires, sportives ou festives.  Elles jouent effectivement un rôle fondamental dans la vie de notre ville. Il est rare qu'un élu exprime le contraire mais au-delà du discours « convenu », il est important de donner un véritable sens à cette reconnaissance.

Il est intéressant de noter que notre vie associative a parfois vécu des moments où les rôles se sont inversés. Il est arrivé que ce soit aux associations de prouver leur valeur, leur engagement et leur utilité, dans l'intérêt de la ville, en échange de subventions, de salles ou d'autres avantages.

Je tiens à préciser que je ne partage pas cette vision, car les associations, par leur indépendance, ne doivent pas être réduites à de simples instruments au service de la collectivité, mais doivent pouvoir s'épanouir librement, selon leurs propres valeurs et orientations.

Les associations sont des entités privées, indépendantes, et elles doivent revendiquer cette autonomie. Leur fonctionnement et leurs orientations ne doivent en aucun cas dépendre de la validation de la commune. Bien sûr, la Ville doit pouvoir donner son avis sur ce qui est réalisable ou non et accompagner les associations dans leurs projets, mais elle ne doit jamais imposer de directives.

Il ne faut pas non plus oublier que la Ville profite énormément des associations. Sans les bénévoles qui travaillent sans relâche, ce serait à la collectivité de prendre en charge ces activités, ce qui coûterait bien plus cher, notamment en charges de personnel. A ce titre, il ne faut pas considérer la subvention municipale comme une sorte de cadeau, mais bien comme une reconnaissance dans le cadre d'un partenariat basé sur la confiance mutuelle.

Enfin, le rôle des élus est de soutenir, conseiller, et surtout d'accompagner les associations en étant présents, à l'écoute, et disponibles tout au long du mandat. Le traitement doit être équitable pour tous.

Je ne peux écrire ce texte sans avoir une pensée pour Jean-Claude Klimanek, ancien adjoint aux fêtes, qui était toujours disponible pour aider toutes les associations qui le sollicitaient. C'est pourquoi je soutiens pleinement l'idée, exprimée par de nombreux internautes sur les réseaux sociaux, de nommer la future Maison des Associations « Maison Jean-Claude Klimanek ». Cette dénomination aurait une véritable portée symbolique et serait un bel hommage à l'engagement exemplaire de Jean-Claude Klimanek.